Un article publié le 02 avril 2015 sur le site du journal « La Dépêche« , aborde les problèmes d’insomnie en réponse à notre façon d’agir émotionnellement face au stress.
Nous avons déjà abordé le stress et les troubles du sommeil dans de nombreux articles (en cas de divorce, chez les étudiants, liés à la crise économique) ainsi que les conséquences, notamment sur l’hypertension.
Cet article mentionne une particularité concernant le stress et l’insomnie. Selon une étude parue dans la revue « sleep » par Vivek Pillai – chercheur au Henry Ford Hospital de Détroit – ce n’est pas le nombre de sources de stress qui ferait que l’insomnie soit provisoire ou chronique, mais la façon dont nous réagissons émotionnellement face aux situations difficiles.
Le Dr Felder, Professeur de psychologie au J.William Fulbrignt College of Arts and Sciences dans l’Arkansas, précise aussi que « nous avons vu que si une personne perdait une nuit de sommeil, elle répondait de façon plus émotionnelle à des facteurs de stress reproduits en laboratoire ».
En quelque sorte, une mauvaise nuit favorise une réponse plus émotionnelle face à un événement stressant. Or, une excitation émotionnelle diminue la qualité du sommeil.
Cette étude montre donc que le stress d’un événement pourrait être vécu différemment et provoquer moins de troubles du sommeil s’il était pris en charge rapidement par des stratégies thérapeutiques adaptées.
Article rédigé par Lydia WIECZOREK