Un article publié sur le site du journal « Le Parisien » le 09 octobre 2015, intitulé « la pollution génère des troubles de l’humeur, du stress et de l’anxiété », aborde le lien entre la pollution, le stress, et l’augmentation des troubles anxieux et dépressifs dans les villes.
Outre le rapport entre la pollution et les troubles psychologiques, Martina Benazzi, psychologue clinicienne à l’Aide Sociale à l’Enfance, évoque aussi des causes environnementales (niveau social et style de vie……).
Une étude Américaine a également mis en évidence un lien entre risque de retard de développement chez les enfants, et vie dans certains quartiers pollués de New-York.
En plus des effets néfastes au niveau respiratoire, l’équilibre mental serait aussi menacé par la pollution. « En effet, lorsque ces particules sont intégrées dans l’organisme, elles ont tendance à générer ou à accentuer un stress oxydant ainsi qu’une inflammation des tissus du cerveau. Ce qui favoriserait le développement de troubles mentaux et la diminution des capacités cognitives ».
Une autre étude Allemande montre quant à elle une augmentation des troubles de l’humeur (+39%) et de l’anxiété (+21%) dans les populations urbaines, dû à la surpopulation, la pollution et les nuisances sonores.
Autre constat : cette même étude affirme que « l’activation de l’amygdale (région cérébrale impliquée dans l’évaluation des émotions et de l’anxiété), est corrélée à la taille de la cité » : plus les villes sont grandes et éloignées de la nature, plus les troubles psychologiques peuvent apparaître.
Nous avions déjà évoqué l’interaction entre le stress et la pollution dans l’article « stress et villes », ainsi que dans « les franciliens victimes du stress ».
Article rédigé par Lydia Wieczorek