Un article paru le site du magazine en ligne « Au Féminin » le 6 mars 2016, intitulé « Le stress, à l’origine de perte de mémoire ? », aborde les résultats d’une récente étude menée sur des rongeurs au Etats-Unis.
Des chercheurs de l’Université de Neurosciences, dans l’Ohio, ont installé des souris dans un labyrinthe, et ont étudié leurs réactions face à un stress chronique. Ils ont ainsi constaté que plus le rongeur subissait un stress répétitif, moins il parvenait à retrouver son chemin dans le labyrinthe, se retrouvant pris piège. Les spécialistes en ont conclu que le stress pouvait provoquer des pertes de mémoire, et impacter la mémoire à court terme de façon significative.
En outre, les scientifiques ont effectué des tests supplémentaires sur le cerveau des souris soumises à un stress régulier, et on alors constaté la présence d’une inflammation résultant de l’affaiblissement du système immunitaire de l’animal, et de la survenue de macrophages (petites cellules produites par le système immunitaire) sur la partie du cerveau qui contrôlent les émotions et la mémoire. Au bout de 4 semaines de stress, les rongeurs présentaient tous les symptômes de la dépression. Ces résultats restent toutefois à nuancer, l’expérience n’ayant pas été reproduite chez l’homme.
Les conséquences à long terme déprendraient donc du temps d’exposition à la source du stress, les problèmes de mémoire chez les rongeurs étant associés à la pression exercée de façon constante et répétée sur une période assez longue. « Un épisode de stress ponctuel n’aurait pas de tel impact » ajoutent les chercheur, ce qui vient appuyer le dernier article que nous avons publié : « Un stress aigu activerait le système immunitaire ».
Nous évoquions également le rôle du stress dans l’émergence de la maladie d’Alzheimer, et précisions que les pensées positives pourraient retarder l’apparition de la pathologie.