Un article paru sur le site d’actualités santé et sciences « Sixactualités » le 1er septembre 2016, intitulé « Plus d’un quart des français consomment des psychotropes et autres anxiolytiques », aborde un phénomène de société lié plus particulièrement au monde du travail et des études.
Les français seraient ainsi l’une des populations les plus stressées et les plus anxieuses des pays développés. « Selon un rapport sur le bon usage des psychotropes réalisé par l’office parlementaire d’évaluation des politiques de santé, plus de 61% des salariés interrogés affirment subir un stress permanent, les jeunes, les seniors sont les plus concernés par cette surconsommation médicamenteuse ».
Pour pallier à ce stress, les travailleurs de l’hexagone n’hésitent pas à consommer « ces petites pilules magiques ». Mais ils ne sont pas les seuls : les plus jeunes, collégiens, lycéens et étudiants, seraient entre 20 à 25% à recourir aux psychotropes pour apaiser leurs angoisses. Les étudiants en médecine sont par ailleurs en ligne de mire : plus d’un tiers d’entre eux ont recours à ce type de prescriptions.
« Selon l’observatoire des drogues et toxicomanies en France, la moitié de ces pilules consommées par la jeunesse ne sont pas prescrites par les médecins, elles viennent directement de la pharmacie familiale, dans 27% des cas, ce sont les parents qui proposent les psychotropes à leurs enfants, croyant que cela n’est que temporaire ». Cette habitude se répercuterait pourtant dans la vie active par la suite.
Face à ce constat, il apparaît important de trouver d’autres moyens plus sains de se protéger du stress, omniprésent dans notre société.
Nous évoquions, dans un précédent article, la recrudescence de la consommation d’anxiolytiques suite aux attentats de janvier 2015.