Selon une étude de l’Ecole de gestion John-Molson de l’Université de Concordia, au Canada, le vélo contribuerait à la fois à réduire le stress et à améliorer le rendement au travail.
Sur les trajets entre le domicile et le travail, la pratique du vélo aiderait plus à diminuer le stress que le recours à la voiture ou aux transports en commun.
Les chercheurs Stéphane Brutus, Roshan Javadian et Alexandra Panaccio, ont constaté lors d’un questionnaire, « à chaud », c’est à dire réalisé dans les 45 minutes après la pratique du vélo, un niveau de stress moindre et une meilleure humeur. Le fait que le stress soit plus bas et l’humeur meilleure pendant ces 45 minutes est important car elles vont aider à ce que la journée, commençant bien, se passe mieux. Le Professeur Stéphane Brutus, professeur de management, de motivation et de performance, est très clair : « Des travaux récents ont montré que le degré de stress et la qualité de l’humeur en début de matinée permettent de bien prévoir l’effet de ces facteurs plus tard dans la journée, explique le chercheur. Ils peuvent façonner la manière dont sera perçue et interprétée une suite d’événements quotidiens, et comment on y réagira. »
Cette étude corrobore les résultats d’une autre étude qui avait montré que les cyclistes percevaient leurs trajets domicile- travail comme étant moins stressants que les travailleurs se déplaçant en voiture.
Cette même étude confirme les précédents travaux sur le sujet. Mr Brutus annonce que depuis 2011 six pour cent des canadiens et canadiennes favoriseraient le vélo pour se rendre au travail.
A noter que les pays européens seraient les précurseurs de cette pratique.