France 3 a publié dimanche un article sur les bienfaits de la nature. Des chercheurs au sein du CHU de Nancy ont pu mettre en évidence de façon empirique les bienfaits du jardin sur les patients de l’hôpital. Découvrez comment les plantes agissent sur notre cerveau, et leurs différents bénéfices.
Une unité de recherche créée en 2008
Thérèse Jonveaux, la directrice du centre de géontologie Paul-Spillman en était convaincu, grâce à l’implantation de jardins dans l’hôpital, elle allait pouvoir améliorer le bien-être et la santé des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Depuis 2008, les études réalisées au sein de l’établissement ont obtenu des résultats clairs : le jardin fleuri apaise les patients. Ils sont moins agités, ils dorment mieux et certains patients peuvent même voir leur prescription de sédatifs supprimée ! Cette spécialiste l’explique ainsi : « Les jardins nous relient à la vie, ils permettent de retrouver la conscience du temps. Les couloirs froids et sans couleurs des hôpitaux ont à l’inverse tendance à générer une perte de repères et du stress ».
Un beau jardin pourrait améliorer l’estime de soi, l’autonomie et la mémoire
Marion Izouard, charcheur à l’Université de Lorraine, explique que certains patients vont avoir des réminiscences grâce à l’odeur des fleurs : des roses peuvent remémorer un anniversaire de jeunesse, des pivoines peuvent rappeler un mariage ou d’autres moments heureux passés avec des amis ou sa famille. En revanche, la diversité semble essentielle. Des couleurs variées, différentes espèces qui fleuriront à différents moments de l’année semblent essentielles pour que cette verdure ait un impact sur notre santé. En d’autres termes, le jardin doit recréer toute la richesse de la nature.
Des effets bien au-delà de la santé des patients
Une dizaine d’études ont été réalisées sur le jardin créé à l’hôpital Saint-Julien du CHRU de Nancy. Les familles sont également positivement impactées, et surtout le personnel de l’établissement. Valérie Odile, la journaliste de France 3 rappelle que la vie en milieu urbain est génératrice de pathologies. En effet, la nature joue un rôle clé sur notre santé, et nous avons tendance à ne pas suffisamment prendre en considération ses bienfaits. Nous vous évoquions notamment en 2013 des travaux canadiens à ce sujets. Se promener dans la nature est une véritable clé pour réduire notre niveau de stress.
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