Selon une enquête réalisée par Gras Savoye Willis Towers Watson sur les arrêts de travail survenus en 2018 dans 546 entreprises françaises, représentant 256 054 salariés, l’absentéisme a progressé de 16% entre 2014 et 2018.
Cette enquête sur l’absentéisme a été reprise par de nombreux médias dont BFM et Le Parisien.
Il s’avère que la tranche d’âge la plus touchée est celle des 30-49 ans. Les dames seraient également plus concernées que les hommes. La partie Nord-Est de la France serait plus impactée que l’Ile de France, l’absentéisme y est deux fois plus élevé.
Les causes de l’absentéisme :
Parmi les causes avancées, on retrouve le stress, la démotivation, les difficultés personnelles…
Les propos de Julien Rémy, le responsable du dossier absentéisme et QVT chez Gras Savoye, sont très clairs :
« Le nombre de maladies ou d’accidents du travail est globalement stable… Mais en 2018, comme les années passées, c’est la perte de sens du salarié pour son travail qui fait encore grimper les chiffres. Or, quand un salarié n’est plus motivé, il est moins enclin à venir travailler s’il a 38 de fièvre. » On pourrait aussi ajouter que s’il perçoit le sens de son travail, il a plus de chance d’être motivé. Il en est de même s’il a des objectifs qui sont des « défis possibles ». Et s’il est plus motivé, il a moins de chance d’être malade.
Les conséquences de l’absentéisme :
Outre l’impact humain, le coût économique de l’absentéisme est majeur puisqu’il « est estimé par l’Institut Sapiens à 108 milliards d’euros par an pour le secteur privé et public ».
Comment essayer de diminuer l’absentéisme ?
Diminuer les sources et les effets du stress devient donc un enjeu majeur. On rendra ainsi la motivation possible, on améliorera la santé des collaborateurs et ainsi on diminuera l’absentéisme sans pour autant augmenter le présentéisme, sujet abordé sur ce blog à plusieurs reprises et notamment dans un article du 12 janvier 2019.