Burn-out et arythmie complète par fibrillation auriculaire…
Y aurait-il un corollaire entre le burn-out et certains problèmes cardiaques ? Cela semble indéniable. Un article paru sur le site de la chaîne d’info LCI vient de faire référence à cette éventualité suite aux résultats d’une étude scientifique d’observation menée pendant 23 ans sur les causes et conséquences possibles du stress, de la dépression, de l’anxiété et même de la colère, liées à la santé de notre cœur… La cible de l’étude : une arythmie, la fibrillation auriculaire, le plus répandu des troubles du rythme cardiaque, qui affecte 33 millions de personnes dans le monde.
Une étude qui cherche un lien entre burn-out et arythmie…
Alors quel lien entre un état d’épuisement vital, qu’on diagnostique lors d’un burn-out, et cette «tempête électrique» qui s’abat sur le le cœur? Le Docteur Parveen Gard, médecin américain et co- auteur de l’étude, rappelle sur CNN que la médecine connaît déjà très bien les effets négatifs du stress lors de la survenue de maladies cardiaques et l’étude sur la fibrillation auriculaire est la première du genre à vouloir démontrer le lien de causalité entre l’épuisement et l’augmentation potentielle de ce trouble arythmique. Mais la prudence s’impose car cette étude repose sur des observations et il n’existe pas, pour l’instant, de résultats cliniques probants attestant qu’il y ait une quelconque causalité systématique entre l’épuisement vital et ce désordre cardiaque.
Le stress intense impacte notre système cardio-vasculaire…
Les auteurs de cette étude rappellent cependant que les effets du stress et autres manifestations de l’épuisement vital sont à prendre en considération quant à leur impact négatif physiologique et psychique, le stress intense ayant des effet néfastes notamment sur notre système cardio-vasculaire.
Prévenir les risques psycho sociaux, c’est protéger le cœur…
La prévention des risques psycho-sociaux est donc plus que jamais d’actualité en combattant les facteurs de stress dévastateur pour notre santé(cf : Fédération française de Cardiologie).
Sophie Nouaille