Dans son numéro de mai 2020, Santé Magazine, consacre un dossier à l’impact de la bienveillance sur les émotions positives. Marie-Madeleine Seve, journaliste, donne pour cela la parole à Delphine Rémy (psychothérapeute), à Rébecca Shankland (psychologue et maitre de conférences à l’Université Pierre Mendès-France de Grenoble) et au docteur Philippe Rodet.
Définir la bienveillance…
Dans la définition de la bienveillance, Marie Madeleine Seve, donne la parole à Philippe Rodet qui s’appuie sur les propos de trois philosophes. Aristote qui définit la bienveillance comme le fait de souhaiter le bien de l’autre, Thomas d’Aquin qui va encore plus loin en expliquant que la bienveillance consiste à vouloir le bien de l’autre puis à Emmanuel Kant, pour qui la bienveillance est un devoir d’humanité. « Ce n’est pas une bonne volonté, mais une volonté bonne » précise le médecin urgentiste devenu consultant en entreprise.
Rébecca Shankland, décrit trois piliers à la bienveillance : l’autonomie, le sentiment de compétence(s) et le sentiment de proximité relationnelle.
La bienveillance demande des efforts…
Bien se comporter vis-à-vis d’autrui, qu’il s’agisse de ses enfants ou de ses collaborateurs, demande des efforts. Pour ne pas se laisser aller à l’expression d’émotions négatives, il faut se contrôler et se contrôler demande des efforts.
« L’altruisme égoïste », cher à Hans Selye, est parfaitement traduit…
Marie-Madeleine Seve aborde l’importance des petits gestes à travers une formule choc : « Aider, un shoot de bien-être assuré ».
Accepter la contradiction ou les reproches…
Accepter les contradictions, les reproches est facilité par la force de l’empathie. « Par la force de l’empathie, on parvient aussi à se mettre à la place de l’autre ».
Marie-Madeleine Seve retient cinq outils qui ont fait leurs preuves…
– Bien exprimer un grief ;
– Fixer des défis possibles ;
– Encourager dans la difficulté. « Le parent peut ainsi laisser l’enfant se débrouiller, s’aventurer, expérimenter, s’il organise un cadre adéquat et sécurisant » explique Delphine Rémy.
– Passer l’éponge ;
– Rassurer après un échec.
Retrouvez l’intégralité du dossier dans Santé Magazine de mai 2020.