Les personnes qui ont une grande résistance à l’insuline auraient deux fois plus de risques de subir un épisode dépressif majeur.
En effet, un article du site « Pourquoi docteur » aborde une recherche parue dans l’American Journal of Psychiatry, concernant l’impact de l’insulinorésistance sur le risque de dépression. Cette étude a été réalisée sur 3000 participants qui n’avaient jamais souffert de dépression ou d’anxiété.
Leur niveau de résistance à l’insuline a été évalué selon trois critères : la glycémie à jeun, le tour de taille et le taux de ce qu’on appelle le « bon cholestérol ».
Un risque accru dès les premières années de diabète…
Il y a une augmentation de 89% du taux de nouveaux cas de troubles dépressifs majeurs pour les personnes qui développent une résistance à l’insuline.
L’augmentation de la graisse abdominale ainsi que la glycémie à jeun ou la baisse du « bon » cholestérol favorisent donc le risque de dépression.
Lors d’un pré diabète, il y a un risque 2,66 fois plus élevé de dépression majeure au bout de neuf ans de suivi.
Faire le lien entre le statut métabolique et les troubles de l’humeur
« Des associations entre la résistance à l’insuline et plusieurs troubles mentaux ont déjà été établies. Il a par exemple été démontré qu’environ 40% des patients souffrant de troubles de l’humeur étaient résistants à l’insuline« , développe Natalie Rasgon, professeure de psychiatrie et de sciences comportementales, qui a supervisé l’étude.
Pour combattre la résistance à l’insuline…
Pour combattre la résistance à l’insuline il existe différentes solutions : un meilleur équilibre alimentaire, une activité physique, un sommeil de meilleur qualité et, si nécessaire, des médicaments.