Un article paru sur le site belge, Le Soir, le 13 novembre 2022, aborde une étude britannique concernant l’impact du froid dans les logements sur l’état psychique des personnes qui y vivent.
Dans un période où l’état moral des personnes est fragilisé par les conséquences de la crise sanitaire et où le coût de l’énergie augmente sévèrement, il convient d’être très vigilant.
Froid et stress…
Vivre dans le froid chez soi augmenterait le niveau de stress. En outre, les difficultés financières liées à l’augmentation du coût de l’énergie sont aussi des sources de stress.
Enfin, quand les personnes vivent dans le froid, leurs liens sociaux vont diminuer, les échanges en famille étant moins présent en raison des conditions désagréables, et les relations entre amis vont régresser. Or, les liens sociaux sont protecteurs du stress.
Conséquences du froid sur la santé physique et psychique…
Cette augmentation du niveau de stress altérerait le système immunitaire et donc les défenses naturelles de l’organisme. C’est ce qui explique que le froid favoriserait les infections respiratoires. Cet impact sur le niveau de stress favorise aussi les complications cardiovasculaires.
En outre ; l’augmentation du niveau de stress se traduirait par une multiplication des troubles psychiques de presque deux chez les personnes sans antécédents et de plus de trois chez les personnes ayant des antécédents.
Que faire ?
Être vigilant sur les moyens de chauffage et éviter de trop diminuer la ventilation en raison des risques d’intoxication.
Bien se couvrir afin de perdre le moins possible de chaleur.
Consommer des repas chauds.
Eviter les boissons alcoolisées qui, si elles apportent une sensation de mieux être passagère, vont accélérer la perte de chaleur par l’organisme.