Il est fréquent d’entendre dire que le management bienveillant est une mode. Or, la mode, par définition, change régulièrement. Dès 2012, de Grands Groupes ont cultivé le management bienveillant et l’intérêt de ceux-ci se poursuit douze ans plus tard. Cela fait quand même long pour une mode. En outre, on voit de plus en plus d’offres d’emploi qui précisent que le mode de management est… bienveillant !

Il ne s’agit donc pas d’une mode mais d’une réponse des structures (entreprises, municipalités, associations…) à un contexte plus complexe, source d’incertitudes, d’inquiétudes et de lassitudes.

Voyons quelques leviers caractéristiques d’un management bienveillant…

  • Oser fixer une ambition et la décliner à tous les niveaux en expliquant pourquoi elle est accessible.
  • Aider à voir le sens en expliquant à chacun l’intérêt et l’importance de son rôle.
  • Accorder un juste niveau d’autonomie qui traduit à merveille l’expression de la confiance.
  • Si l’objectif est élevé, fixer des objectifs intermédiaires qui soient des défis possibles, en mesure d’aider à percevoir les progrès réalisés.
  • Exprimer de la considération en étant humble, en s’intéressant à autrui, à ses valeurs, à ses passions, à son environnement personnel.
  • Formuler des retours positifs qu’il s’agisse de gratitude, de compliments au moment de l’effort ou d’encouragements s’il y a une difficulté à affronter.
  • Eviter l’injustice perçue en faisant en sorte de cultiver l’équité, de faire plus de compliments que de reproches et de bien faire les reproches.
  • Face aux aléas de la vie, faire preuve d’empathie, source de cohésion.
  • Reconnaître ses éventuelles maladresses comportementales afin de favoriser la réconciliation.
  • Muter le pessimisme en optimisme en sachant convaincre qu’un avenir meilleur est possible en raison de la pertinence des actions entreprises.

S’adapter aux attentes des collaborateurs n’est pas une mode mais une nécessité…

L’importance accordée au travail et l’engagement sont en baisse. Il est urgent de réagir ! L’heure n’est donc pas au questionnement mais à l’action afin de substituer aux ferments de dispersion un esprit d’entraide, un esprit qui donne envie à chacun de réussir ensemble.